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Sage Comme Ses Images
17 août 2013

Ne dites pas que ça ne vous fait rien ...

 

 

 

 

 

 

Quand j'ai lu la phrase ci-dessous, elle m'a semblée  tout d'abord appropriée à ce que je ressens depuis plusieurs semaines, depuis maintenant deux mois, avec des hauteurs merveilleuses et des dégringolades encore bien vertigineuses.

" Ne laissez pas les personnes négatives ou toxiques louer de l'espace dans votre tête ! Augmenez le loyer et foutez les à la porte" Bill Marchesin

Après un moment de réflexion, je pense que le mieux est de les foutre directement à la porte si ces personnes se sont installées et ont fait des dégâts, de récupérer cet espace pour en faire un endroit qui ne soit que soi.

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Lustre fait par moi, deux carcasses, du plâtre Et la magie de la lumière

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Alors on commence par quoi quand les pas résonnent encore lourdement et que la trace des mains sur la carcasse est encore là, quoiqu'il en soit ?

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Détail d'une poterie faite par Patricia, ma prof, mon amie, une de celles d'ici

La seule arme que je pensais avoir pour ne plus avoir mal est le temps, avec lui au moins pas de mauvaise surprise, il passe, toujours au même rythme, toujours là, et au fur et à mesure qu'il passe, on se laisse bercer par ces minutes fuyantes, on  se laisse aller dans la béatitude ou le mal, on reste tantôt assis, sur les genoux, tantôt presque stable sur les pieds ...
Mais si j'ouvre les yeux, je sens bien que d'autres choses passent, que des êtres nouveaux et d'ailleurs tiennent sans forcément le savoir la main pour mener vers ce chemin présent dans un coin de la tête, ces rêves que je voudrais voir se réaliser mais que la peur de ne pas y arriver paralyse, que les tracas et les affres, les mécréants, le regard de soi à soi freinent irrémédiablement .

Ces ogres là auraient-ils liés mes bras, vos bras, dans le dos ? Quelque soit leur apparence, ils empêchent les mouvements souples de mes longs bras qui ne demandent qu'à se libérer des attaches.

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Chaises enchainées dans le beau village de Faucon

Le mouvement pourrait être ample tant l'espace peut lui aussi être grandiose, il semble que si on ouvre assez son coeur tout ce qui est autour s'amplifie ... Alors pourquoi ne puis-je pas me laisser envahir par le bon, et pourquoi les douleurs pointées sur moi comme les épines de ce fameux acacia continuent de se poser sous la peau, de la soulever, d'arracher parfois des morceaux, pourquoi alors quand la chair est à nu les cris ne sortent pas ?

Les choses bougent, loin du chaos, de la tornade, c'est très lentement que semblent se mettre en place les nouveaux mouvements, c'est peut-être pour ces lentes animations que mes épaules sont si douloureuses.

Ces mains qui délient doucement les attaches ne sont pas toutes précises, certaines même semblent aussi inhabiles que les miennes à dénouer sans s'emmêler un peu plus, la fragilité de certaines de ces fées chasseuses d'ogres pervers et manipulateurs sont loin d'être entièrement libérées, mais leur présence et leur soutien suffit parfois à trouver le bout de la corde, à le faire glisser pour enfin laisser de l'espoir à cet espace et à mes membres endoloris, à mon coeur cassé. ( Celui là ne sera pas touchable avant bien longtemps )

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Détail de la grande statue des trois grâces sur la place de la Comédie à Montpellier

Depuis quelques jours il pousse une nouvelle partie de moi dans le dos, c'est bien possible que la cicatrice se referme, en s'y mettant pour de bon, en s'y mettant à plusieurs, on peut lui faire la peau à cette peur terrifiante d'avancer.

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Superbe travail d'un autre temps vu au Louvre


Permettez donc que la fragilité soit encore là, et me connaissant, certains d'entre vous le savent très bien, je craquerai encore, dans le riant comme dans la misérable douleur.
Alors quand le sourire ne me quitte pas, j'en profite, j'offre à mes mirettes et mes envies ce qui me fait du bien.
 

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fragilité de la nature un jour de printemps

 

 La "petite" histoire qui m'a jetée contre un mur un mercredi de juin ne sortira jamais de ma tête, elle devient moins pesante, et à sa place il est bon de mettre les beaux moments, qu'ils aient été sincères ou pas. Puis d'en ajouter d'autres ...Un "soupçon" de méfiance dans lequel je suis enveloppée.
Mais de floconneuses pensées m'envahissent

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" La forme est la chair même de la pensée, comme la pensée est l'âme de la vie"

Gustave Faubert

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Commentaires
C
bonjour Christelle, n'ayant pas de nouvelles (pas reçu de NL), je suis passée te voir ici ! Il semble que tu sois sur la bonne voie, celle de la cicatrisation des maux. Des gens toxiques nous entourent, des pensées négatives aussi...mais des personnes bienveillantes sont tout prêt, j'en suis certaine. Le temps poursuit son travail : laisse toi envahir par de belles pensées, fixe toi des objectifs, même tout petits, à court terme, qui te permettent d'aller de l'avant. Courage à toi. Douce soirée, Olivia.
B
courage ma belle tu y arriveras des gros bisous
M
Un jour, quelqu'un m'a expliqué : les mauvaises pensées, c'est comme un invité indésirable. Si tu lui ouvres ta porte et l'invites à entrer, lui offres le gite et le couvert (!), il reviendra, souvent. Une pensée : pareil. Tu l'as laisse entrer, tu l'entretiens, la nourries de tes croyances, tes peurs... Elle reste, s'installe, revient à chaque fois que tu l'a crois parti. Il faut la mettre dehors dès qu'elle pointe le bout de son nez...systématiquement. A force, elle arrête de se pointer... Parfois j'ai essayé... et c'est vrai qu'on fini par se sentir plus léger... Christelle, je t'embrasse, j'espère que la vie t'aidera à cicatriser doucement...
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